Wolfenstein II : The New Colossus

Quelques semaines après notre premier hands-on de Wolfenstein II: The New Colossus lors de l'E3 en juin, nous avons eu l'occasion de mettre une fois de plus la main sur un autre niveau du prochain jeu de l'exterminateur de Nazis. La première moitié de la présentation portait sur le segment que nous avions déjà expérimenté à Los Angeles, donc nous nous sommes concentrés uniquement sur le niveau inédit pour nous, prenant place à Roswell dans le Nouveau-Mexique.

La mission débute avec une cutscene montrant BJ Blazkowicz et les résistants dans leur QG. La première chose que nous remarquons et une robuste femme allemande ; Sigrun Engel, fille de Frau Irene Engel, l'un des ennemis principaux de The New Order. Sa présence dans la base implique une rébellion contre sa mère et son camp pour rejoindre le nôtre. Un autre personnage, une femme noire dont le nom est toujours inconnu, qui semblerait être un agent double à la solde des Nazis.

Tout comme dans The New Order, les custscenes se rapprochent davantage de films à gros budget que des jeux vidéo traditionnels. Les émotions et sentiments sont délivrés avec sincérité dans des environnements très détaillés. Bien que très cliché, le récit de Wolfenstein II est une œuvre cinématographique en soit

Notre partie démarre dans l'avenue principale de Roswell, durant une parade patriotique influencée par le régime Nazi. Notre mission est de prendre contact avec un informateur et de sécuriser un passage vers la célèbre Zone 51. Une fois sur place, nous devons activer une petite bombe nucléaire afin de détruire l'une des bases d'opérations Nazi.

Pour éviter tout soupçon, nous arpentons la ville déguisé en pompier. Lors de notre progression, nous pouvons voir des membres du KKK local faire causette avec des officiers Nazi pour apprendre des phrases basiques en allemand, et d'autres scènes de ce quotidien fictif qui accompagneront notre avancée jusqu'au point de rendez-vous fatidique.

Après ce premier réel aperçu des combats, jusque-là nous n'avions pas pu voir BJ en action qu'en chaise roulante. Quatre kits d'upgrade d'armes étaient disponibles, à utiliser pour intégrer une variété de modifications telles que le silencieux, une lunette de visée ou une poignée selon la manière dont vous voulez aborder la mission. Nous avons misé sur la discrétion avec le silencieux, mais nous avons été surpris de découvrir que même en pleine tête, il fallait plusieurs balles pour mettre à terre l'ennemi et rater ne serait-ce qu'un tir permettait à tous les autres d'être alertés. Rapidement, nous avons alors privilégié l'action plus brutale pour faciliter notre évolution. Il ne nous a pas fallu longtemps pour constater le retour des méchas. Plus petits que dans les épisodes précédents mais toujours aussi lourdement armés, ils s'avèrent être des ennemis extrêmement redoutables.

La section suivante prit place dans un train à destination de la Zone 51, les espaces restreints et l'omniprésence des gardes semblaient une nouvelle fois préconiser la discrétion. Mais un inconvénient majeur se fit alors ressentir : il est impossible de déplacer ou cacher les corps. Au fur et à mesure de nos éliminations silencieuses et de l'amoncellement des corps, l'infiltration devenait de plus en plus impossible. Pourtant il est à savoir que l'IA n'est pas des plus compétentes. Les ennemis se retrouvent souvent bloqués au niveau des portes ou se gênent mutuellement, parfois même ils courront dans la direction opposée à la vôtre.

Lors de ce passage ferroviaire, bien que le but fût de juste passer d'un bout à l'autre du train, de multiples chemins étaient disponibles. Ces différents passages se caractérisaient par un gameplay propre, certains portant sur l'infiltration et d'autres plus bourrins.

À la fin de cette séquence, nous avons rencontré un bug qui nous a empêché de continuer. Il nous été assuré que cela serait corrigé avant la sortie du titre. Cela nous a surtout permis de recommencer notre partie en adoptant un autre style de jeu, l'action plus directe et brutale. Cette façon nous a donné la sensation d'expérimenter la meilleure manière de jouer, notre progression ayant été beaucoup plus agréable qu'en infiltration. Ce qui nous amène à la nouveauté de The New Colossus : la possibilité de porter une arme différente à chaque bras. Vous pouvez ainsi arborer un fusil à pompe dans une main et un fusil d'assaut dans l'autre, Réaliste ? Non. Jouissif ? Aucun doute là-dessus !

En conclusion, The New Colossus est parti pour concrétiser toutes nos attentes et même plus. Des collectibles vous attendent à chaque recoin pour motiver l'exploration, le gunplay est fluide comme jamais et les passages d'infiltration font bien monter la tension. Assassiner brutalement des Nazis n'a jamais été aussi kiffant et nous sommes plus qu'impatients de découvrir comment BJ Blazkowicz et la résistance vont reprendre les États-Unis en mains...